WEP - Témoignages et échanges avec des ancien⋅nes d'ISF et des ingé·es engagé·es
Ce sont quatre ingénieur·es qui sont venu·es témoigner lors de ce week-end. Voici une petite présentation succincte de chacun·es des intervenant·es :
- Melissa Mialon : après un diplôme d'ingénieure agronome, elle a orienté son parcours vers la recherche en réalisant une thèse sur le recensement des activités de lobbying des industriels de l'agro-alimantaire, elle occupe maintenant une chaire en recherche sur les services de santé à l'Inserm.
- Sarah Manciot, diplômée de l'Université de Technologie de Troyes et ancienne d'ISF Troyes, elle a été coordinatrice et animatrice d'un tiers-lieu avant de s'orienter vers des postes de chargée de développement durable dans différentes écoles (INP Grenoble, Sciences Po Lyon et ESSEC).
- Pierre Louis Cazaux, diplômé d'école d'agronomie et ancien d'ISF Grenoble, il est employé à l'ADEME, l'agence française de la transition écologique. Il y est délégué syndical et élu au Conseil Social et Économique et secrétaire de la section ADEME du Syndicat National de l'Environnement.
- Pascal Bousso, diplômé de l'école d'agronomie de Montpellier et ancien d'ISF Grenoble, il a travaillé pour un bureau d'étude international avant de devenir responsable à Aliso, une association de mise en réseau du tissu associatif de la Creuse.
S’il y a bien une chose que l’on sait à ISF, c’est qu’il n’existe pas un parcours pro et engagé unique et ces quatre témoignages l’ont parfaitement illustré.
Que ce soit en sortie des études, de retour d’un voyage, au gré des expériences professionnelles ou des rencontres, Sarah, Melissa, Pascal et Pierre-Louis nous ont présenté leurs parcours, leurs doutes, leurs apprentissages, etc. La sortie d’école d’ingé n’est évidente pour personne, alors on se cherche, ici ou là-bas. On découvre d’autres façons d’agir en Asie comme en Amérique du Sud, on expérimente l’action en centre social, on apprend à travailler avec des collègues d’autres cultures, en collectivités, dans le Limousin comme dans la Creuse, bref on navigue d’expériences en expériences.
Celles-ci sont-elles toutes bonnes à prendre ? On n’aura pas la réponse ce matin. Ce qui semble nécessaire c’est d’apprendre de ses expériences, pour se fixer des limites professionnelles et personnelles, pour avoir le goût du retour, pour interroger les limites de son engagement, pour découvrir de nouvelles formes de lutte – syndicales notamment.
Dès lors, il semble qu’aux ingé·es engagé·es on puisse répondre : tout engagement est bon à prendre !

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